Bonjour tout le monde!
Aujourd’hui je vous retrouve afin de vous donner mon avis sur Impie, le premier roman d’Hana Hojh qui fait parti de son univers « les chroniques bleues d’Ahmira ». Je remercie l’autrice de m’avoir fait parvenir son livre en autoédition afin que je découvre sa plume.
Alors Impie de quoi ça parle ? Dans le monde d’Ahmira, une partie de la population ayant commis des infractions plus ou moins graves se retrouve dépourvue de droits. On les appelle des impies. Ils sont réduits en esclavage, certains travaillent à la mine, d’autres en tant que domestiques, etc. Ce qui peut rendre cet enfer encore plus sombre, c’est la CQ. La CQ est une combinaison qui adhère à la peau des impies et permet à leurs propriétaires de leur infliger des décharges pour les punir. La CQ les empêche également de se nourrir ou d’avoir froid, contribuant ainsi à leur déshumanisation. Dans cet univers, nous suivrons principalement Najia, une impie qui subira ce système avec différents maîtres, tous plus cruels les uns que les autres.
Pour son premier roman, l’autrice a réussi à publier un roman fort avec un univers très riche et travaillé. On n’y retrouve pas d’incohérences et on arrive tout de suite à bien visualiser l’environnement et les personnages. Ce roman est assez court, pour ce genre de roman SF, (environ 180 pages) et il aurait tout a fait pu tenir sur beaucoup plus en étoffant un peu plus les scènes; néanmoins ça ne pause aucun problème au déroulement du livre, on est tout le temps en action et c’est un vrai pageturner.
Un point est par contre à souligner, compte tenue de la situation des Impies de part leur statut d’esclave, il y a de la violence physique et morale. Personnellement en ce moment je ne me tourne pas vers ce genre de roman car je n’ai pas vraiment envie « d’encaisser » cette violence. Je ne savais pas qu’il y en aurait alors pour les personnes sensibles sur ce sujet TW de violences physiques (torture, viol) et psychologiques. Néanmoins à ma plus grande surprise je n’ai pas été dérangée par cette violence, peut-être aussi car c’était décrit juste assez (pour moi) et que ça n’a pas été détaillé au point de me mettre vraiment mal à l’aise. C’étaient finalement des scènes qui arrivent fréquemment dans ce genre de roman.
En conclusion c’était un roman de SF qui est assez prenant pour se lire rapidement. L’univers qu’a créé l’autrice semble assez riche pour que j’ai envie de me plonger dans ses autres romans.