Bonjour à tous!!
Et oui ça fait un moment que je ne vous avait pas fait d’article livresque (mais je vais me rattraper promis). Aujourd’hui je vais vous parler de Muchachas de Katherine Pancol.
Etant bloquée dans ma lecture de la biographie de Marie-Antoinette par Antonia Fraser (très bon livre mais pas assez fluide pour que je me le mange d’un coup), j’ai décidé de lire un roman en parallèle. Je me suis donc approchée de ma grosse bonbonne contenant des petits papiers avec sur chacun d’eux, un livre de ma PAL. J’ai touillé, j’ai pioché, j’ai repioché, puis rerepioché, encore un coup, non pas celui-ci encore un autre et celui-ci je le lis! Finalement j’ai abandonné. Tout simplement parce qu’avant même de piocher je savais ce dont j’avais envie: un roman léger et feel good.
J’ai donc saisi le premier tome de Muchachas! J’ai eu d’un coup très envie de me replonger dans l’univers de Katherine Pancol et de lire la suite des aventures de Joséphine, Hortense, Shirley et les autres. J’avais d’ailleurs oublié le style d’écriture de l’auteure, son rythme bien particulier qui fait qu’au début, la lecture n’est pas aussi fluide et lisse qu’on le voudrait. Mais finalement j’ai réussi à me remettre dedans.
On retrouve donc Hortense et Gary à New York des années après la fin de la première trilogie; cette introduction est un peu longue mais c’est à mon sens, nécessaire car on les a quitté depuis longtemps et beaucoup de choses se sont passées. Puis on découvre Stella, un nouveau personnage haut en couleur qui petit à petit nous révèle son histoire. Et c’est là que j’ai compris que ma lecture légère ne serait pas présente dans ce livre; car si de prime abord on retrouve le style des crocodiles, tortues et écureuils, le fond est beaucoup plus intense et parle de sujets beaucoup plus sombres.
Si dans la première trilogie on survole la violence avec le meurtre, la soumission, les abus. Dans ce livre on est en plein dedans, que ce soit dans la violence physique de femmes battues, le viol ou la violence morale, la pression est au maximum. Malgré tout, on a envie de tourner les pages, de connaître la suite des aventures de ces femmes qui résistent puis avancent en dépit des horreurs subites.
Comme je le dis plus haut, on a une ouverture du livre sur Hortense de la première trilogie, et plus tard une partie sur Joséphine et les autres protagonistes de la précédente saga. Mais finalement le livre est centré sur Stella, forcément on a beaucoup à apprendre d’elle, elle a trois livres de retard. Si à première vue elle n’a rien à voir avec les autres, forcément on se doute qu’elle n’est pas là par hasard et le lien entre les personnages s’établira à la fin du roman.
Alors je me demande pourquoi l’auteure a choisi de nous introduire les anciens en début de livre, forcément on s’attend à en savoir plus sur eux, mais non plus rien. Je pense que le chapitre sur Hortense aurait donc put attendre le deuxième tome tout comme celui de Joséphine ou bien de nous les mettre en fin de chapitre avant de faire le lien, car finalement le livre semble déséquilibré. Un peu lorsqu’on doit rendre un mémoire ou un commentaire de texte à l’école et que les profs nous tannent afin que nos parties soient bien construites de manière égale. J’ai enfin compris où ils voulaient en venir.
Finalement j’ai beaucoup aimé cette histoire malgré la structure surprenante du texte. Le fait qu’il n’y ai pratiquement pas de chapitre m’a un peu dérangé mais je m’y suis habituée plutôt rapidement tellement l’histoire de Stella était prenante et me tenait en haleine. Je pense continuer de lire la saga, pas pour connaitre la vie de Joséphine qui pour moi avait son chapitre clos, mais pour savoir la suite des aventures de Stella. Je me suis fortement attachée à son personnage et j’ai besoin de savoir et de lire que les gentils gagnent à la fin (j’espère que ça se passera comme ça, c’est du Katherine Pancol après tout!)
Je ne suis pas sûre à 100% qu’il faille avoir lue la première trilogie pour apprécier ce livre, à voir avec les tomes suivants. Si vous n’avez pas aimé les yeux jaunes des crocodiles à cause de l’histoire trop « légère », alors peut être serez vous pris dans celle-ci, si vous n’avez pas aimé à cause du style d’écriture, je pense que vous n’aimerez pas non plus car le style est toujours aussi déroutant.
Dans la partie remerciements, Katherine Pancol explique pourquoi elle a écrit ce livre, c’est très fort et extrêmement bouleversant. Avec ce livre on se rend compte de la situation dans laquelle se trouvent des milliers de femmes dans le monde sans pour autant la comprendre si on ne l’a pas vécue. Moi qui voulait lire un roman feel good, c’est raté; mais finalement ce n’est pas plus mal.
Je mets donc la note de 4/5, je pensais mettre moins car j’ai eu du mal avec le rythme, mais si j’ai lu le livre aussi rapidement et intensément c’est qu’il méritait au moins 4.
Vous l’avez lu? Qu’en avez-vous pensé?
3 réflexions sur “Muchachas, tome 1 de Katherine Pancol – Les apparences peuvent être trompeuses”